jeudi 30 juillet 2009

Tragédie



Devant la maestria du commentaire de Sosou, je vous propose à tous de commenter en alexandrins (césure à l'hémistiche, bien évidemment).

Si c'est trop petit pour tes yeux, tu cliques sur l'image et c'est magique, ça s'agrandit tout seul.

Je sais ce que vous allez me dire : "ours polaire, une note en alexandrins, tu es un Dieu". Oui oui d'accord mais bon, pour vous, chers lecteurs, je ferais n'importe quoi.

24 commentaires:

  1. Preuuum's
    il est excéllent celui ci!!! je me demandais, à quoi ça rimait tout ça et vlan un envol lyrique pour échapper à la caféine....génial ^^

    RépondreSupprimer
  2. Oh grand ours polaire avec toi mon coeur saigne, je boirais donc pour toi ce breuvage moi même !

    RépondreSupprimer
  3. Je ne saurai répondre de la même manière, mais de mon côté la caféine sait illuminer tous mes matins!

    RépondreSupprimer
  4. Je dois dire ma peur, ô Polaire étonnant,
    Qui fit perler ma sueur en parcourant ta note
    Et mon corps est trempé comme sont les culottes
    Des pucelles saisies au soleil du printemps :

    Car enfin, mon ami, cet adieu si violent
    Que tu balances là sans tambour ni trompette
    Saurait ternir d'un coup les plus somptueuses fêtes
    Et redonner fureur au plus doux des enfants.

    Que tu es égaré je veux croire à l'instant
    Mais que tu sus garder ta vigoureuse verve.
    Si tel n'est pas le cas, je convoque Minerve :
    La belle sait punir les vilains garnements.




    et Toc.

    RépondreSupprimer
  5. toi qui disais que tu était dans ta période "pipi-caca"....la tu en est bien loin! vraiment magnifique et tres fort!

    RépondreSupprimer
  6. Quelle poésie magnifique je le dis ! :)

    RépondreSupprimer
  7. Cruel est le docteur qui te veut soigner
    De ce breuvage aimable qu'est le café.
    Ta note me réjouit, d'admiration m'emplit,
    Cependant je m'en vais, très bon vent mon ami.

    RépondreSupprimer
  8. à onze heure et demi, je sors juste de mon lit,
    je comprend ta douleur, privé de la douceur,
    d'un bon gros café noir... c'est mieux qu'une bière au bar.


    avec rimes internes s'il vous plait!
    je suis interdit de café depuis 5 ans pour raison médicale également... c'est dur au début, et après c'est encore plus dur!

    RépondreSupprimer
  9. Sache raison gardé
    un ami peut t'aider
    un déca tu peux boire
    dans un ciboire.

    RépondreSupprimer
  10. De commentaire d'anonyme, il n'en est rien,
    seul chounounours en plein oubli de mot de passe
    tient à te féliciter en toute graçe,
    à l'attrait de ton dessin s'ajoutant tellement bien,
    De si beaux vers apportant telle chatoyance
    que l'expert george clooney palit de jalousie,
    oui, Polaire, tu le surpasse en toute modestie,
    sans même évoquer tes habituelles fragrances.

    RépondreSupprimer
  11. Voilà donc que l'Ours se livre à l'exercice,
    Périlleux de l'alexandrin, de l'hémistiche!
    Hardi sous cette forme, il nous présente ses paroles
    Et parbleu, craintif, j'aurai dis "Polaire, Tu es bien fol!"
    Mais il le faut croire, amis, que par le mélange ingénieux
    De l'humour et du verbe, l'Ours égala les Dieux!

    RépondreSupprimer
  12. @Lo-hita :

    Privé de caféine, j’ai peu de ressources
    Mais l’eau ne se tarit tant que coule la source…

    @Sosou :

    Que tes mots me sont durs, et tes propos cruels ;
    C’est qu’au nez de Tantale, tu agites le miel !

    @Ideo :

    Mais je ne t’en veux point, mon très fidèle ami,
    Le matin est calme, dit-on dans ton pays.

    @Yod@ :

    De la sage Minerve, j’ai bien su me garder,
    Et des pièges d’Hermès, près le mont Palatin
    J’ai déjoué le détour et suivi mon chemin :
    Car ma verve est vivace, sans besoin de café !

    Les culottes émues des pucelles de mai,
    Et ton corps à Eole je les mets à sécher,
    A ses vents ou aux miens, mais le nez bien bouché
    Car les miens sont putrides quand les autres sont frais.

    Ah Yod@ mon ami, que nous sommes poètes,
    Dissertant avec goût, et en alexandrins,
    Nous avons raconté, en à peine trois quatrains,
    Que trempent tes culottes, tandis que l’ours pète…

    @Gox :

    Mais le pipi-caca, déjà fait son retour,
    Il suffit de me lire, je le dis sans détour.

    @Layla :

    Du farceur au poète, que la ligne est ténue !

    @Lee :

    La médecine est dure, pour qui ne l’aime pas,
    Elle est plus dure encore, pour qui néglige ses lois.

    @Clément Bizet :

    De ce divin breuvage, nous voilà donc privés !

    @Manu :

    Ah que le maître est bon ! Et sa main secourable !

    @Anonyme :

    Tu sais bien cher ami que Mémoire est caprice,
    Tout comme est le sable ou comme un filet d’eau,
    On croit la bien tenir, et pourtant que c’est faux,
    Elle file et s’échappe, et de nos doigts glisse.

    @Enef :

    La flatterie est douce, à mes oreilles tendues,
    Merci à toi Enef, pour l’avoir glissée,
    Elle est amène et tendre, sous ses airs policés,
    Et je sais qu’elle est juste, quoiqu’on ai prétendu.

    @Oserv Edeb :

    Un seul mot en retour : je te dis donc « Mer-ci » !

    RépondreSupprimer
  13. Ah ! Ben alors c'est très bête, je suis athée
    Pauvre ours polaire et je préfère le thé
    Cette très divine boisson tu éliras
    Sa subtilité au ciel t'emmèneras
    Et la faculté, profond, tu emmerderas.

    RépondreSupprimer
  14. Quel adieux déchirant, j'en est pleurée !

    Excellent cette note ! ^^

    RépondreSupprimer
  15. mr ours polaire vous êtes trop fort!
    devant vous je le dis dis : "encore!"

    devant vous, j'applaudis
    et j'attends le caca-pipi...

    hihi

    RépondreSupprimer
  16. @Ysabeau :

    Point d’agnosticisme, en cette noble enceinte !
    Ni de beurre en branches, ni de femmes enceintes !
    Et bien que moi aussi, à défaut de café,
    Il m’arrive d’être sobre, et de boire du thé,
    Le second m’indiffère, quand j’adule le premier.

    @Anael :

    Quel meilleur compliment que les larmes versées,
    Tragédiens et poètes peuvent-ils espérer ?

    @Gox :

    Ah mais que de louanges, voilà que je rougis ;
    Pour le reste patience, je travaille et j’agis…

    RépondreSupprimer
  17. Polaire mon ami, je veux te mettre en garde :
    Car provoquer ainsi l'immortelle Minerve
    Pourrait tôt te coûter ton épatante verve
    Et sertir tout ton corps de sévères échardes.

    Je voudrais essayer de te rendre raison.
    J'aime ton arrogance, la juge bienvenue
    Comme on aime une note du turbulent Manu,
    Et du ciel ton dessin a l'éclat des avions.

    Ton esprit est sucré comme le sont les prunes.
    Tu es pour tes lecteurs ce livre remarquable
    Qu'on retrouve enfoui au coeur d'un vieux cartable
    Et je crois en effet que ta culotte est brune

    Et qu'elle a le parfum des phases digestives.
    Mais tu dois redouter la divine colère
    Car ton poil n'est pas noir, puisque tu es polaire,
    Mais plutôt aussi blanc que le sont les endives.

    Eole notre ami ne sera d'aucune aide
    Car grande est la fureur des femmes qui s'énervent
    Et bien armé le bras de la belle Minerve.
    Je ne vois aujourd'hui aucun autre remède

    Que de mander pardon à la déesse douce.
    Je peux si tu le veux organiser l'offrande.
    Voici très simplement ce que je te demande :
    Fais-moi livrer demain vingt jeunes vierges rousses.

    RépondreSupprimer
  18. je ne pleurerait point de larmes amères
    pour un nectar qui perso m'indiffère
    me bousculant bien trop le cœur
    le boostant de tant d'ardeurs
    je reste près de mon ami d'enfance
    le brun Chocolat qui a ma préférence
    la caféine même en fraiche boisson
    se consomme tel un poison
    prends garde l'ami que ta blanche fourrure
    ne se tache avec le temps comme vieille parure

    RépondreSupprimer
  19. ... et puis tiens, elle m'inspire ta note : elle me donne une idée de strip. En début de semaine prochaine sur Yodablog, si ça se trouve. Huhu ^^.

    RépondreSupprimer
  20. Prends garde polaire, il ne te faut mélanger,
    Le panthéon romain et leurs divinités,
    A celui des hellènes, d'ailleurs plus ancien,
    Car si Minerve de Rome, est priée en latin,
    Hermès lui, jure en grec et n'entend que les siens,
    C'est alors à Mercure, qu'il te faut t'adresser,
    Ou à Esculape, maître des médecins.


    (Voilà donc le retour, du natif de Verdun,
    Encore une fois surpris, par ce gag impromptu,
    Qui souhaite à son auteur, de ne point tarir,
    Cette source formidable, offrant ces dessins,
    Toujours agréables, à l'esprit et à la vue,
    Puisse ce blog-notes, le faire toujours rire.)

    RépondreSupprimer
  21. @Yod@ :

    Alors moi je dis bravo, nous avons poète !

    @Lo-hita :

    Le chocolat hélas, me donne la nausée…
    Ah non décidément, je n’aime que le café.

    @Yod@ :

    On dirait en effet, que Calliope t'a piqué.

    @Phil. :

    Mais aux rustres Latins, je préfère les Grecs
    Et reprenant Minerve, à mon noble lecteur,
    Voulant l’original, et non l’imitateur,
    J’y ai joint un Hermès, et l’élégance grecque.

    RépondreSupprimer
  22. Pour mon plus grand malheur je n'ai su voir,
    sous la formes des nobles et beau alexandrins,
    il m'aurait donc spontanément fallu m'émeuvoir,
    et j'ai du passé pour un sombre gredin.

    RépondreSupprimer
  23. Nostalgie du matin :
    "la tragédie est double, un drame j'en conviens
    car le café tu perds, et moi l'alexandrin"

    RépondreSupprimer